Opération 227
« Opération 227 », Lycée Emily Brontë, Lognes (77), mardi 25 mars 2008.
Au lycée Emily Brontë de Lognes, les professeurs, les élèves et les personnels d'encadrement ont organisé une performance de protestation dans la cour de leur établissement. À 10h30, pendant la récréation, ce mardi 25 mars, 227 personnes se sont instantanément couchées au coup de sifflet. Cet acte symbolique traduit l'opposition collective à la disparition annoncée de 227 postes d'enseignants dans l'ensemble des lycées du département de la Seine-et-Marne. Au lycée de Lognes, ce sont quatre postes qui doivent disparaître à la rentrée 2008 alors que le Rectorat envisage une diminution des effectifs scolaires de seulement dix élèves. Les participants dénoncent la politique strictement comptable et financière du ministère de l’Education Nationale. En généralisant les heures supplémentaires au-delà du seuil légal obligatoire, en précarisant le statut des enseignants soumis à une instabilité géographique accrue, et en réduisant de manière drastique les recrutements des concours professoraux, le ministère entend faire des économies budgétaires au détriment du niveau de formation des générations futures. Cette politique est un véritable suicide collectif pour notre société, comme le rappelle symboliquement l’action menée dans le lycée de Lognes.
Après la photographie et le communiqué de presse officiel, voici une autre vue de ce grand événement.
Au lycée Emily Brontë de Lognes, les professeurs, les élèves et les personnels d'encadrement ont organisé une performance de protestation dans la cour de leur établissement. À 10h30, pendant la récréation, ce mardi 25 mars, 227 personnes se sont instantanément couchées au coup de sifflet. Cet acte symbolique traduit l'opposition collective à la disparition annoncée de 227 postes d'enseignants dans l'ensemble des lycées du département de la Seine-et-Marne. Au lycée de Lognes, ce sont quatre postes qui doivent disparaître à la rentrée 2008 alors que le Rectorat envisage une diminution des effectifs scolaires de seulement dix élèves. Les participants dénoncent la politique strictement comptable et financière du ministère de l’Education Nationale. En généralisant les heures supplémentaires au-delà du seuil légal obligatoire, en précarisant le statut des enseignants soumis à une instabilité géographique accrue, et en réduisant de manière drastique les recrutements des concours professoraux, le ministère entend faire des économies budgétaires au détriment du niveau de formation des générations futures. Cette politique est un véritable suicide collectif pour notre société, comme le rappelle symboliquement l’action menée dans le lycée de Lognes.
Après la photographie et le communiqué de presse officiel, voici une autre vue de ce grand événement.